La course effrénée aux métaux rares s'accélère. Le Wall Street Journal rapporte que les États-Unis et l'Arabie saoudite sont en discussions pour sécuriser l'approvisionnement en métaux rares essentiels à leurs transitions énergétiques respectives.

Il n'est guère étonnant que ces deux nations cherchent à tirer parti de cet accord de manière autonome : d'un côté, Washington tente de limiter l'hégémonie chinoise dans ce domaine, tandis que l'Arabie saoudite, en tant que premier exportateur mondial de pétrole, vise à diversifier davantage son économie.
L'Arabie saoudite, un intermédiaire pour les États-Unis dans la course aux métaux rares
Dans le cadre de leur accord pour sécuriser l'approvisionnement en métaux rares, les États-Unis pourraient s'appuyer sur l'Arabie saoudite comme intermédiaire. Le royaume saoudien pourrait investir dans des mines africaines et revendre la production aux entreprises américaines.
Cette stratégie présente plusieurs avantages pour les États-Unis. Elle leur permettrait d'éviter de s'impliquer directement dans des pays aux politiques sociales et économiques douteuses. En effet, la majorité des principaux minéraux essentiels à la transition "verte" se trouve dans des pays africains où la corruption est endémique.
L'Arabie saoudite est un pays moins contraint par les préoccupations environnementales et sociales. Elle est donc plus susceptible d'investir dans des mines qui pourraient avoir un impact négatif sur l'environnement et les populations locales.
Les négociations entre les États-Unis et l'Arabie saoudite sont encore en cours, mais elles pourraient aboutir à un accord qui permettrait aux deux pays de sécuriser leur approvisionnement en métaux rares.
Métaux rares : Diversification économique pour Riyad
Riyad cherche à diversifier son économie en investissant dans divers secteurs, et cet éventuel accord avec les États-Unis s'inscrit dans cette démarche. Depuis plusieurs mois, l'Arabie saoudite a engagé d'importants investissements dans des domaines liés à la transition énergétique, et elle s'intéresse désormais au secteur minier. Par exemple, la société minière d'État saoudienne, Ma'aden, prévoit de signer un accord de 2,6 milliards de dollars avec la plus grande entreprise minière du Brésil dès 2024, selon un rapport de Carbon Credits. Parmi les nombreux projets en cours en Arabie saoudite, le Wall Street Journal mentionne la création d'une industrie nationale de véhicules électriques, ainsi que des investissements dans les technologies de pointe et l'intelligence artificielle.
En conclusion, la frénétique course aux métaux rares s'intensifie, avec les États-Unis et l'Arabie saoudite en pourparlers pour sécuriser leur approvisionnement en ces ressources essentielles à leurs transitions énergétiques respectives. Ce partenariat potentiel entre deux acteurs majeurs sur la scène mondiale reflète l'importance croissante des métaux rares dans l'économie mondiale et leur rôle crucial dans la transition vers des sources d'énergie plus durables. Pour les investisseurs avisés à la recherche d'opportunités dans ce domaine en pleine croissance, Elio Strategy se positionne comme le partenaire idéal pour explorer le potentiel lucratif des terres rares, tout en contribuant à façonner un avenir énergétique plus propre et plus prometteur. Demander votre brochure: www.eliostrategy.com/brochure